La prise en charge neuropsychologique consiste à entrainer, stimuler et compenser les fonctions cognitives déficitaires. Elle s’appuie sur les points forts afin de contourner les faiblesses et d’ainsi optimiser le fonctionnement quotidien.
Personnellement, je prône une prise en charge globale de l’enfant/adolescent. Pour moi le jeune est bien plus qu’un dysfonctionnement cognitif. J’aime proposer différentes approches pour trouver celle(s) qui fonctionne(nt) le mieux en fonction de chacun.
Concrètement, la prise en charge débute souvent par de la psychoéducation afin que le jeune et son/ses parents comprennent mieux le fonctionnement cognitif et le trouble afin de « l’apprivoiser ».
Ensuite, des exercices concrets (principalement basés sur le matériel scolaire) sont proposés à l’enfant/ado dans le but d’entrainer et stimuler les fonctions déficitaires. Ces exercices concrets permettent jeune de comprendre les situations dans lesquelles il éprouve des difficultés et d’élaborer de nouvelles stratégies pour compenser et contourner ces difficultés.
Mes accompagnements sont souvent couplés avec des aménagements de l’environnement/du matériel scolaire avec la participation de l’école (selon le décret de la Fédération Wallonie-Bruxelles).
La prise en charge passe également par une collaboration avec l’enseignant.
Si les difficultés sont présentes également à la maison, des pistes pour aménager l’environnement familial et la gestion du quotidien peuvent être proposées.
La prise en charge neuropsychologique peut également prendre la forme d’un suivi en méthodologie. Ce type de prise en charge vise davantage les adolescents pour qu’ils apprennent à mieux s’organiser, à étudier de façon plus efficace en adéquation avec leur style d’apprentissage, d’optimiser leur temps de travail etc.
Couplés aux exercices cognitifs, je propose souvent des petits exercices de psychologie corporelle intégrative lorsque l’enfant rencontre des difficultés liées au stress, à l’estime de soi, à la démotivation,…
Apprendre à gérer ses émotions est également primordial.
Enfin, je suis également très intéressée par l’impact de l’alimentation sur les symptômes de certains troubles comme le trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDA/H).
Antoinette Raucent
Neuropsychologue 